Presque...mais non

Quand j'y pense, je suis vraiment pitoyable, ou du moins j'ai aucune volonté. Hier je me suis retrouvée à cours de tabac. Je me motive pour me déplacer chez le revendeur du coin, fermé. J'appelle mon homme au boulot, il n'a presque plus de munitions et personne autour de lui pour nous en dépanner.

Je me suis dis, "un signe? J'arrête ce soir? Ah bon?". Banco. J'ai sniffé du trucs qui pue made in sevrax jusqu'à ce que mon homme arrive, cool, sereine (presque), mais là, oh surprise, il avait bien 6 ou 8 clopes dans son pot de tabac. Tentation...

Bah j'ai vite refumé. En faisant les lasagnes, sans culpabilité même.

Et ce matin, quelques heures après mon petit déjeuné, sous le prétexte qu'il faille sortir la chienne, j'ai fais un détour par le bureau de tabac. On s'est dit avec mon homme (sensé avoir arrêté la veille au soir, mais qui fût bien heureux devant ma course), "ouais, c'est pas grave, on peu y aller doucement, allez, on fume que dans la cuisine, 'pi debout, pas confortables on fumera moins!". Tu parles 1 heure plus tard on fumait tous les deux vautrés dans le canapé devant le PC, dans le salon.

Quelle volonté!